samedi 20 novembre 2010

Au Lébérou, on boit une bière ambrée. Parce-que c'est la plus belle.

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"Né le matin, majeur à midi, vieux dès 20H, l'histoire oublie les héros pas les vainqueurs."

Mauvais temps, jolis instants. On mange des fruits et des légumes que Naps cuisine. Un jour des beignets de courgettes & de la purée de carotte, un autre un velouté de pomme-kiwi avec du chocolat fondu. Je me sens comme une enfant qui découvre la nature. Je ris, j'apprivoise Hooch, je n'ai pas peur de LaGalette, ce chien gros et plat qui pisse dans la rue et qui ne peut même pas se relever quand il s'assoit. Il y a un peu plus de trois semaine, ils m'ont dit "Tu as changé". Se sentir responsable, gérer de nouvelles choses, ne pas dépenser inutilement, réfléchir à deux fois avant d'investir dans un appareil photo, avoir un nouveau statu. Oui, j'ai muri, certainement.

"J'suis un grand d'ce monde, compose avec la lumière en tant qu'homme de l'ombre."

Je deviens technicienne. La peur au ventre, la mort aux trousses. Sean Connery est grand, Hitchcock l'était, Inaritu mon amour. Photophobia. Rien n'est différent, mais tout a changé. Peut-être a-t-on simplement découvert une voie meilleure. Je souris, mais j'ai mal à la vie. Infime gravité qui vous ronge l'esprit. Égocentrisme imbuvable. Fatigue perpétuelle. Premier soleil depuis que je suis rentrée, premier réveil de nos fleurs fanées. Avouer tout. Embrasser nos idées, écouter nos pensées, faire de nous ce que nous voulons être. N'être jamais dans le déterminisme, éradiquer le fatalisme, jouer des coudes, s'engager, faire demi-tour mais choisir.

"365 jours puis 700, le temps commence à manquer l'espionnes.
365 jours puis 700, le temps commence à manquer tu te questionnes."



 Plus que quatre semaines. Bosser, bosser, bosser jusqu'à l'épuisement, et penser au cadeaux pour les autres. Ne rien oublier, n'omettre personne. Je me demande ... J'ai besoin. Revoir les copains, les jolies filles et les bouches en cœur. Revoir les faux frères & sœurs qui sont devenues des vrais. Revoir le blondinet qui est son real bro' for ever. Une bouffe avec les barons, comme à l'accoutumée. Les trois repas de Noël en deux jours qui te pètent le bide. Le bonheur des enfants. Les choses comme ça. Le retour au pays.

"Qui insulte la paix ne la mérite pas."

 Je suis tellement fascinée par l'esthétisme de la fumée que je n'arrive pas à m'arrêter. Je suis tellement piégée par le besoin que j'en oublie la santé. Peu de temps et déjà trop. Quelques années, beaucoup plus en quelques mois, la solitude, la tentation, l'envie. Sarlat-la-Canéda, les autres qui comprennent. Les sourires de Sam, les blagues de Marine, l'humour Juif, nos conneries. Le carnet d'adresse ; la blague qui a mal tournée sur une petite bourge cul-cul-la-praline qui pleure toutes les larmes de son corps. Le stress qui n'aide pas. La peur de la route et les premières heures de conduite. Le passé ancré dans un esprit trop petit pour supporter tout ça. Les accidents mortels, les traumatismes.

Un coup de fil aux copains, et la vie redevient.
/JJ
J

mercredi 17 novembre 2010

Don't be so selfish.

A part ça, ça va. A part ça, Sarlat, ça va. A part ça, moi, ça va. A part ça, Audiard, ça va. A part ça, le cinéma, ça va. A part ça, eux, ça va. A part ça, les pine-co, ça va. A part ça, l'amour, ça va. A part ça, le sommeil, ça va. A part ça, le BTS, c'est décidé. A part ça, Dans ma Benz, ça va. A part ça, les stages, ça va pas. A part ça, le manque, ça va pas. A part ça, la nicotine, ça va pas. A part ça, l'ivresse, ça va. A part ça, le permis, ça va. A part ça, la peur, ça va pas. A part ça, Simone, ça va. A part ça, le Sud, reviens-moi. A part ça, à part ça, à part ... ça.

dimanche 14 novembre 2010

L'image conteuse.

A faire la bourge, on a l'teint blafard.

Aujourd'hui, j'ai envie de parler de bonheur. Un bien être qui dure une semaine et qui parait durer des mois. Qui fait retomber tout le monde de très haut quand la réalité nous rattrape. 
Tout commence par un homme, cet homme, ce fabuleux, ce grand, cet immense monsieur qui n'a l'air de rien et qui s'avère être tout. Un grand tout de la nature humaine. Un ion positif qui te trimballe une énergie à faire pleurer les dames d'un rire aigu. A leur papillonner le ventre, à leur muscler les abdos.
Ce monsieur s'appelle JLM. Et JLM, JeL'Aime.


Avec les autres on est partout, tout le temps. On a des petits badges violets avec nos faces dessus et on peut passer partout, même dans les soirées VIP qui sont nulles à chier. Que des intellos, bobos, bourgeois qui se prennent la tête sur des questions philosophiques, du jazz en live avec un saxophoniste et un pianiste, une lumière tamisée et une expo photo de Christian Poveda. Nous on se marre, on se fout de leur gueule et on joue au bourgeoises, pour rigoler. "J'adooore c'que vous faites. J'ai tout vu." On décline la phrase de milles façons différentes, dans toutes les situations possible.


Mélou la Mort.
On parle de Pologne, on se dit qu'on va y aller. On regarde du coin de l'œil Elizabeth Huppert parce-que n'empêche qu'on l'admire. Elle ressemble à la mort, elle est toute fripée et elle porte un rouge à lèvre très voyant et elle a des cheveux gris. Des airs de sa sœur, aussi. On croise Christa Théret qui me demande du feu. PETITE POUFFE Bonjour ! En mode Paris-j'me-la-pète-j'ai-joué-dans-LOL-et-LeVillageDesOmbres-moi. Connasse. Je fais semblant de pas la reconnaitre pour la faire bien chier, et je crache sur sa gueule une fois qu'elle est entrée dans le salon de thé le plus cher de Sarlat. Sa copine actrice aussi est une petite pouffe. Et le réalisateur est trop moche. On s'marre.

Dans le lot, on croise Edouard Baer, on filme son passage au cinéma. Il a trop la sse-cla, je kiffe. Le film d'Esposito est une grosse merde, comme celui de Garcia. Romain nous dit ce matin "Ils s'amusent, ils ont du fric, ils font des films avec leur copains, mais ils n'y aucun propos". Il met des mots sur ma pensée, gros soulagement, j'ai démonté le film devant lui avant qu'il aille le voir. J'avais presque peur qu'il ne soit pas d'accord avec moi. C'est quand même mon prof d'amour, je voudrais pas passer pour une teu-bé. Alain Attal est moche avec sa doudoune, mais j'ai trop de respect pour le lui faire remarquer. Trop de respect aussi pour parler honnêtement à Nicole Garcia de la valeur de son film. Elle a quand même fait "Selon Charlie".
On trippe sur le making-offeur trop nul qui est hiérarchiquement au dessus de nous, mais qui fait de la daube et qui nous pique toutes nos idées. P'tit con ! On va à la soirée lycéen de fin de festival pour faire quelques plans, c'est nul. Un p'tit pet et puis s'en va.

À Sam, à Mélo, à Mélou, à Marine, à Emma, à JLM, et à moi-même, je dis merci. Merci de cette putain de bonne semaine. Pour les conférences fantastiques sur la lumière et le scénario, pour la private avec Soulaymane Cissé "il faut faire une radiographie, owi, owi !", pour l'interview radio et tv qui nous a bien fait tripper, pour la manipulation de l'image, pour le foie gras trop bon au carré VIP, pour les caméras qui deviennent prolongement du corps, pour le repas de clôture où on s'est pété le bide, pour les danses free-style, pour le resto, pour les larmes de rire, pour JLM, pour la photo encadrée, pour Sound of Noise ce petit bijoux, pour les milliers de pas qu'on a fait en une semaine, pour le bagde bordeaux accrédités presse et non pas jaune pisseux des lycéens tout court.

JEAN LUC TRONCHARD, MERCI !

lundi 8 novembre 2010

dimanche 7 novembre 2010



Parce-que ça m'a trop fait marrer, que c'est complètement niais, loufoque et poétique.
Et que ça s'appelle Tricot Machine.

samedi 6 novembre 2010

La meuf qui adorait poster des trucs inutiles sur son blog incipide.

So that's what you want ? Don't kill yourself, tu veux ? 
C'est décidé, dans une semaine, j'arrête de fumer,
c'est mauvais pour la santé. WARRIOR.



Être malade à en crever comme une vielle chienne qui a mal, qui pourrait pleurer vingt ans. Souffrir comme une sale pétasse qui cherche le bonheur et qui se cogne au malheur ( physique, le malheur, physique ! ). Tout ça pourrait très mal tourner. Le dos cassé toute une vie, le poids mammaire comme un somnifère, une saleté de handicap alors que c'est ferme, c'est tout beau, c'est tendre et ça plait. Mais non. Du sport coaché, du soja, la taille maigrelette pour éviter les maux. Et puis l'apéro qui dure jusqu'à minuit, les blagues, la mort, les pleurs, nous. Sarlat. Des choses, d'autres. Les projets, la culture, nos moqueries d'horribles personnes. Les snobs qui vous emmerdent, on vous reverra jamais de toute façon, bande de cons. Les pine-co et les voyages en pays lointains, en pays imaginaires ou bien en philopays. La sse-cla, la vraie. Celle où tu sors les lunettes noires pour pas qu'on puisse te reconnaître tellement ça soule d'être aussi cool. Nous. Les coolos de la vie. Les boloss de l'esprit. La semaine qui arrive, avec le répertoire ouvert, la grande gueule et le culot pour aller taper la discute à Sandrine Kimberlain et Gilles Lelouche. On est là pour ça ou bien on s'touche ? Oh oui, touchez-moi, oh oui, que j'vous lèche le cul un peu, que j'vous dise combien vous êtes beaux alors que vous êtes que des gros péteux qui vivent de fric et de coke. Vous êtes laids. Et nous, on s'kiffe à mort, tu peux pas test. Et puis les copain(g)s qui appellent à deux heures du matin, alors que vous vous endormez à peine. Au point de croire que c'est déjà le réveil qui sonne, qu'il faut se lever. Sale idée que de mettre une même sonnerie pour les appels et les alarmes. Sale idée ! Et donc ces copain(g)s là, ( que vous avez quitté y'a même pas une semaine et qui déjà vous manquent, tellement vous êtes toute seule comme une biche braconnée, sur le point de crever des lombaires et que vous voyez personne ) ils vous donnent tellement la pêche à vous foutre les crampes aux joues à force de raconter des conneries qu'il vous est impossible de dormir pendant une, deux, peut-être trois heures ensuite. Ces copain(g)s qui vous coupent la nuit mais que vous pardonnez parce-qu'ils sont drôles comme des cochons empaillés, ils sont surtout vos amis. Et ça aussi, c'est la sse-cla.
Le texte par en noisette, pour pas dire en cacahuètes, parce-que la meuf qui écrit a un mal de crâne à décorner les boeufs. Ouais, il faut imaginer un énergie tellement puissante avec des éclairs au dessus des boeufs, une tempête infernale en somme, qui pourrait ôter toute matière cornue à leur face de grosse vache. Freestyle, mon frère, freestyle. Sur ce, j'me rentre; j'ai une vieille dissert' philosophique à affronter demain matin. Oh putain !

vendredi 5 novembre 2010

Away we go.

Et tu l'veux dans ton p'tit cul, et tu l'veux dans ta te-cha ! 
I'm going to Polonia*, ja ! Trop funky, trop fresh, trop perfect, trop choupi. Let's go to Polonia, ja, ja ! Let's go to Polonia ... Projet réalité. Réalité dépassée yeah.


*Polonia, parce-que Poland ça sonnait mal.

jeudi 4 novembre 2010

J'aime TFLN.

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 "I know I am usually the slut but tonight it's her. She is being a slut, yes slut, 
T as in Tomorrow, 
U as in Uterus, 
L as in Llama 
and S as in Sangria. 
That spells slut, but backwards and that's what she is being."

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lundi 1 novembre 2010

J'ai aussi de supers amies fille, oui.




Par Emilie



Les copain(g)s. Partir et revenir, les voir, leur claquer une bise de mamie, leur tirer les joues,
"comme ils ont grandi, mes petits, comme ils m'ont manqué mes enfants".