jeudi 19 août 2010

Hola, como esta en la casa ?

Se réveiller un matin, et oublier la veille, vite.
Strong little girl.

On sourit, on s'insulte. Une fausseté maladive pour cacher les doutes. En face, six garçons qui n'ont l'air de rien. En face, trois amis et des copains. Et puis, naturellement, on dit tout haut ce qu'on a gardé pour soi si longtemps. Boum. Boum. Besoin de parler. Mais on le dit vite et on rigole grassement, histoire d'être plus warrior que Gimli dans le Seigneur des Anneaux.

Moi, une fille ? AHA. Jamais. Jamais plus, depuis qu'ils sont là. On se voile la face, c'est plus simple. On ne croit en rien, jamais. Les illusions perdues, les histoires sans fin, tout ça, on n'en veut pas. Pessimistes dans l'âme, ou bien Carpe Diem. La réalité des uns, la carapace des autres.

Et puis finalement, on finit par vomir. Trois, six, sept fois. On vomit ses doutes et ses sentiments. On gerbe les phrases toutes faites, les belles paroles et l'hypocrisie de la poésie.

Il y a lui, là-bas, qui vous regarde doucement. Qui s'approche un peu, et qui sait parce-qu'il comprend. "Alors, j'avais pas raison, ma belle ?". Triste et satisfait, le bonhomme. "J'ai toujours raison, tu le sais pourtant ... Pourquoi donc ne m'écoutes-tu jamais ?". Il n'est pas parti, lui. Il aurait pu s'enfuir, mais il est resté pour vous. Et on se dit combien l'éphémère est laid quand la durée nous gagne.

jeudi 12 août 2010







Finalement, ce n'est que le début d'un nouveau film, pas vrai ...




LUMIÈRES
MOTEUR
ACTION