samedi 20 août 2011
Enfin !
Je pensais à toi, et j'ai retrouvé ça. Petite beauté. Trois ans de lycée, et ton amour pour les ragots, pour Gossip Girl et pour les fringues. Tout ce qui ne m'intéressait pas vraiment, mais que j'aimais écouter quand tu en parlais, toi. Toulouse, où je ne suis jamais venue te voir. Sarlat, où j'ai trouvé ce que je cherchais. Une nouvelle année, pour toute les deux. Une nouvelle année à 6054 km l'une de l'autre.
Tu me manques un peu, tu me manques beaucoup, jolie coeur. Ottawa m'attend, je le sais. Un jour. :)
Good Bye, Mayélie R.
samedi 4 juin 2011
vendredi 18 mars 2011
Arbre, Arthur, Alouette, Asperge, Aurore, Ambre, Artiste, Apprenti.
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Aur(A) ou aur(A) pas ... ?
(YES ! In the pocket)
(YES ! In the pocket)
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jeudi 17 mars 2011
Demain, j'aurai mon permis, et j'pourrais mettre une méga compil dans le lecteur CD de ma ture-voi trop cool qui n'existe pas encore.
Partir en Pologne, un camping et des pine-co, Cracovie, Auschwitz, une voiture et l'aventure, ça a un prix : 200 euros.
Pour le reste, il y a l'amour et l'eau fraîche.
jeudi 17 février 2011
Soyons désinvoltes, n'ayons peur de rien.
Ils avaient raison. Il est revenu, il a repris son commerce, ses petites conneries, son tintouin dégueulasse. Une bavure ? Sûrement pas. Petit con. Il prend les vies comme on jette un papier. Jeter un papier. Facile. Quand j'étais petite, ma mère me disait toujours que les déchets partent à la poubelle, qu'on ne balance pas son chewing-gum sur le trottoir, comme si c'était naturel. Que les papiers de gâteau n'avaient pas leur place sur l'herbe du parc. Qu'on ferait chier le monde, à tout dégueulasser.
Cet abrutis, c'est le genre de gars qui voit une poubelle, mais qui jette son mégot par terre. C'est le chat de la rue qui fout en l'air une ville propre en allant manger l'intérieur du sac plastique et foutre la merde tout autour. Bien joué mec ! Et je suis sûre que de là où il fait son business, il doit être content de lui; content de son travail; content d'avoir souillé le petit monde dans lequel il s'est installé. Bel enfoiré, gros enculé.
A midi, au téléphone, mamie m'a dit qu'il allait trop mal, qu'ils voulaient tout arrêter. Qu'il fallait que je l'appelle. Comment on compte le temps qu'il reste ? Comment on sait quand il est temps ? Comment on explique aux enfants ? Comment on accepte soi-même ?
Qui dit cancer dit récidive. Et moi, je continue de fumer comme si de rien n'était.
A mon tonton Yves, chez qui j'ai appris à nager, chez qui j'ai vu mes premiers films, chez qui j'ai passé des étés avec les glaces et la piscine, avec la peinture et les feutres, avec Yann et le mah-jong, les repas sous le tilleul.
mardi 8 février 2011
Viens chez moi, j'habite à la Paillade.
Il la ramène : "Regarde-moi ça, on-on-on fait des trucs tr-trop de dingues, t'as vu." Il se revendique de la communauté gitane et il traîne sur Skyrock juste à côté de moi. Il me dit qu'avec son cousin, ils font des supers vidéos. Ils s'auto-proclament "Les fou du cartier". Tiraillée entre mon désir éternel d'être polie et celui plus égoïste de regarder l'interview d'Edwy Plenel, je succombe à mon élan de générosité et mate assidûment les vidéos de ce garçon qui joue à Yamakasi sur les trottoirs de la Paillade sur un fond de rap ringard. Et puis je finis par lâcher l'affaire. Lui aussi. Il reprend son activité première : trouver des meufs avec Skyblog. J'entends des murmures de "salope" et compagnie à chaque fois qu'il change de profil. Je n'en dis rien. Tout à coup, cri du coeur, il commente la page d'une petite minette maquillée jusqu'au nombril : "Cherche mecs et nanas". Un trop-plein pour lui, il ne peut s'empêcher de me mettre au courant "C'est trop une folle, la meuf. Grosse sa-sa-salope quand même." Obligée de répondre, mine de rien, derrière son bégaiement : "Pourquoi ?" Une réponse attendue, on ne se refait pas : "Ben-ben elle chercher un mec ou-ou-ou une nana" Je joue la carte de la niaiserie, pour ne pas trop le brusquer : "Et alors ?" - "Ben, comment on app-pp-elle ça déjà ? Elle est-elle est-elle est-bi. C'est dégueulasse"
Expliquer à un minot de 18 ans ( "Eh, je suis né juste un an après toi-toi-toi. Ouais." ) que l'attirance sexuelle est toute relative et que l'on se doit de la respecter quelle qu'elle soit, sans qu'il se braque, c'est transformer son stage audiovisuel en un stage social. Et c'est bien aussi, après tout.
lundi 31 janvier 2011
Time flies babe.

lundi 10 janvier 2011
Séquence émotion, séquence culture.
Lisez Purge.
Personne ne lit ce blog, mais si quelqu'un tombe dessus, au moins,
on ne me reprochera pas de ne pas l'avoir conseillé ... !
Homme à vache, baby.
1. Je suis une fille super cool.
* D'être prise dans le désert américain, sous le soleil de midi, le corps plein de sueur, par Blondin. Oh oui, baise moi et tire plus vite que ton ombre chéri. À midi, il n'y a pas d'ombre, ce sera long et brûlant. (Non mais quelle salope ...)
* De devenir un cow-boy super puissant, en mode "musique d'Enio Moricone", et faire tomber les chapeaux d'un simple coup de Colt.
4. Je suis sûre que je serai parfaite, si j'étais Tuco, pour le simple fait d'être un truand. Je serais aussi fantastique en Stumpy, parce-que je suis drôle.
"Tu vois, le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi tu creuses."
Que quelqu'un essaye seulement de dire qu'il n'a pas la sse-cla, et la dernière balle de mon revolver lui sera réservée.
dimanche 2 janvier 2011
William, it was really nothing.
Ce n'est que l'histoire de cinq semaines, quelques soirées bières-films, quelques plans sur la comète, quelques ras-le-bol, quelques rires avec les pine-co, quelques thé Jasmin spécial Ambre, quelques albums d'Oxmo Puccino, des Smiths, de 8°6 Crew, quelques BO de Good Morning England, de Max & les Maximonstres, quelques devoirs de physique un peu corsés, quelques ennuyantes heures d'éco/droit, quelques dictées des cours de sémio, quelques films inconnus à découvrir encore, quelques plans drague avec Napsou, quelques propositions baise, quelques jeux avec Hooch, quelques trips entre Reines & Chevaliers, quelques taffes avec Sam, quelques dégoûts de LaGalette, quelques heures au Lébérou, quelques soupirs de désespoir, quelques appels from Le Pays, quelques légumes et quelques kilos en moins, quelques débats, quelques crampes aux joues, quelques centaines d'euros à envoyer à Immobiliers du Futur, quelques errances Sarladaise, quelques heures de train, et enfin ... un retour. L'impatience sont des heures qui se comptent au goutte à goutte.
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